• Appel du 30 juin 2010

    Appel à rejoindre le Front de Gauche et à la constitution de l'Association citoyenne des "Partisans du Front de Gauche dans le Puy-de-Dôme"

    Le système capitaliste traverse sa plus grave crise depuis 1929. Les banques ont été secourues massivement  par les Etats. Ceux-ci maintenant lourdement endettés doivent se plier aux injonctions des « marchés financiers ». L’économie mondiale est en plein désordre, les dirigeants  paniquent et nous préparent des mesures douloureuses et improductives.

    Les gouvernants d’hier et d’aujourd’hui ont échoué de manière patente. Ils  ne peuvent plus faire illusion. La pression sur les salaires et l’emploi ne peut plus être compensée par la fuite dans le crédit improductif. Les réformes injustes des retraites, plus largement les remises en cause de nos systèmes de solidarité par l’appauvrissement  de notre Etat social est une déclaration de guerre. Quel paradoxe l’idée que pour le sauver, il faille… le détruire.  Quant à la planète elle peut encore attendre. Citoyens  (de tous pays), ce n’est pas à nous de payer pour leur crise ! Ils  doivent partir ! Mais comme   ils ne le feront pas spontanément  il nous revient de leur signifier leur congé. Pour cela il nous faut faire Front car ils seront sans pitié.

    Le Front de Gauche, constitué aujourd'hui du PCF, du PG et de la GU, est apparu lors des élections européennes et régionales avec, dans notre département notamment, des scores ouvrant en grand l'espoir d'un renouveau à gauche.

    A tous, à gauche, organisations politiques, membres ou non d’un parti, syndicalistes, militants associatifs, simples citoyennes et citoyens,  à toutes celles et ceux  qui sont attachés à un véritable projet d’émancipation social e et écologique, à toutes celles et ceux que la politique désespère,  aux laissés pour compte, aux sans voix, aux invisibles il est temps de se regrouper, de se relever.  

    A chacun son rythme, à chacun ses disponibilités et désirs d’actions mais à nous tous la volonté de dire "ça suffit !"

    Dans la situation politique et économique actuelle, il y a urgence à apporter une alternative politique réellement de gauche et à la politique catastrophique de Sarkozy et de son gouvernement.

    Une nouvelle étape peut et doit être aujourd'hui franchie en créant un groupe de mobilisation, d'action et de réflexion pour soutenir et élargir ce Front.

    C'est pourquoi nous appelons à rejoindre le Front de gauche et décidons ensemble de créer dans le Puy-de-Dôme l'Association et des comités des partisans du Front de Gauche.

    appel ci-joint

    Association des Partisans du Front de gauche du Puy-de-DômeAssociation des Partisans du Front de gauche du Puy-de-Dôme



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  • Commentaires

    1
    Catherine alain
    Lundi 24 Janvier 2011 à 20:46

    La photo est bien, je suppose que dans quelques temps nous srons obligés de la modifier.

    Bises

    Alain

    2
    Gérard63
    Mardi 25 Janvier 2011 à 07:50

    Bravo pour cette initiative !    

    3
    Maïté63
    Mardi 25 Janvier 2011 à 09:10

    perso je trouve que la photo est un peu floue, mais c'est super d'avoir fait ça. maintenant, il faut faire circuler l'info partout, et il faut que l'asso se mobilise pour tous les dossiers au feu en ce moment (cantonales, mobilisations (contre les suppressions de postes dans l'éducation entre autres), programme partagé du Front de Gauche...).

    4
    Mercredi 26 Janvier 2011 à 07:54

    Faudrait peut-être le faire vivre ce blog, non ?

    5
    Catherine alain
    Jeudi 27 Janvier 2011 à 20:31

    Nous devrions mettre sur ce blog les membres du bureau et leurs responsabilités au sein de celui-ci.

    6
    Gerard63 Profil de Gerard63
    Jeudi 17 Février 2011 à 07:47

    à quoi sert ce blog ? il n'y a rien depuis sa création le 13 janvier... le Front de gauche est-il si squelettique ? Ce serait alors dramatique !

    7
    Boris Bouchet
    Jeudi 10 Mars 2011 à 15:38

    Cher(e) camarade, ami(e) ou partisan(e),


     


    Nous sommes maintenant à quelques jours du premier tour des élections cantonales. La fonction des partisans du Front de Gauche étant de promouvoir le Front de Gauche, faire grandir ses idées, ses valeurs, d'élargir le rassemblement visant à mettre l'humain au centre des préoccupations politiques, sociales et économiques, l'association contribue-t-elle à ce que chacun prenne sa part dans les batailles actuelles ?


    Alors que certains jouent les Mme Irma prédisant avec cynisme une abstention record, que d'autres jouent avec le feu avec l'extrême droite, toutes les énergies sont nécessaires pour que le Front de Gauche s'impose clairement comme l'alternative crédible qu'il incarne. Le score du Front de Gauche, au soir du 20 mars, comptera autant dans les rapports de force actuels que dans ceux à venir (2012 et autres…).


    Que faire ?


    Les candidats et leurs équipes ont besoin de bras dans cette dernière ligne droite, les journaux de campagne ne demandent qu'à être distribués. Dans les cantons non renouvelables ou sur les lieux de travail, un 4 pages est disponible démontrant l'intérêt et la nécessité du renforcement du Front de Gauche pour changer la donne dans notre pays.


    Des affiches sont également disponibles et ne demandent qu'à être collées.


    Enfin le jeudi 17 mars, à 20h à Polydôme, à Clermont-Ferrand, le Front de Gauche tient un meeting départemental avec André Chassaigne, Christian Picquet, Éric Coquerel et tous nos candidats. Il est indispensable de réussir cet événement, participer, le faire connaître, distribuer, afficher. Ce sont nos seules armes mais elles peuvent déplacer des montagnes.


    A très bientôt sur le terrain.


    Boris Bouchet.


     

    8
    jean Louis Leleu
    Samedi 16 Avril 2011 à 21:32

    Bonjour,
    Suite aux nombreuses réactions au communiqué de Serge Lesbre, nouveau Vice Président du Conseil Général, qui ont eu lieu sur la liste de diffusion des partisans du front de gauche du 63,   j'ai du renvoyer toutes les réactions une à une à la liste complète, pour que chacun puisse en profiter.
    En effet cette liste n'est pas faite pour que chacun puisse répondre à tout le monde en même temps et je vais donc  proposer lors du prochain CA, la constitution d'une véritable  liste  de discussion. En attendant, j'ai remis le communiqué en question sur ce blog des partisans du front de gauche du 63. D'abord pour en rappeler l'existence, ensuite pour que ceux qui veulent continuer à réagir puissent le faire . Tout le monde pourra ainsi participer sans que j'ai à renvoyer à toute la liste.

    On peut donc mettre ses commentaires à la suite de tous les autres, en bas de la page d'accueil du blog des partisans du front de gauche du 63:
    http://partisansfrontdegauche63.eklablog.com/

    A bientôt
    Jean Louis Leleu

    Communiqué de Serge LESBRE à La Montagne

    Vice Président du Conseil général du Puy-de-Dôme, au Journal La Montagne

    Dans la rubrique indiscrétions de votre quotidien en date du 3 avril 2011, sous le titre « Trop tôt », vous tentez d’accréditer l’idée qu’au sein des 11 Conseillers généraux se réclamant du Front de Gauche, constitué dès le lendemain de l’élection, il y aurait un sous groupe, je cite : « adeptes inconditionnels du « gouttebelisme » et, de l’autre, cinq élus « à la conscience politique plus affirmée, plus aiguisée ».

    Je tiens à préciser en premier lieu que je n’ai jamais été et ne suis l’inconditionnel de personne. Le soutien que 6 d’entre nous ont apporté dès le premier tour à J.Y. Gouttebel, président sortant - avec l’assentiment d’ailleurs, des 5 autres membres du groupe - relève simplement de la solidarité et de la loyauté due à la majorité à laquelle nous avons appartenu durant trois années et dont le fonctionnement nous est apparu globalement satisfaisant.

    Pour autant, cette question n’est pas la cause du départ des 5 membres en question. En réalité, nous partageons tous les mêmes convictions, les mêmes valeurs et avons les mêmes objectifs. La principale divergence a porté entre ceux - dont je suis - qui voulaient absolument privilégier l’unité du groupe des 11, en faisant un maximum de concession entre camarades qui, du fait d’itinéraires d’expériences et de sensibilités politiques différentes, avaient pour les uns une approche très pragmatique du rôle du conseiller général et, pour les d’autres qui le voyaient sous un angle plus partisan.

    Pendant une journée et demie, j’ai constamment œuvré pour sauvegarder cette unité en pariant qu’avec le temps l’amalgame se ferait nécessairement entre tous, alimenté par la nécessité impérative de s’unir pour atteindre les objectifs de transformation sociale et écologique qui nous sont communs.

    Du coup, en créant leur propre groupe, 5 de nos collègues ont préféré jouer la carte d’une « clarification » hors sol, prématurée et quelque peu sectaire. Je déplore cela d’autant plus que les nécessités de l’heure imposent au Front de Gauche de s’élargir au maximum autour d’un programme partagé qui redonne enfin l’espoir aux citoyens.

    Pour l’heure, le drapeau du Front de gauche n’appartenant à personne, je continue de revendiquer mon appartenance à celui-ci. De plus, je formule le vœu que la raison l’emporte au plus vite et que la réunification de nos deux groupes s’opère dans les meilleurs délais :

    - afin de ne pas désorienter ceux qui attendent de nous des perspectives nouvelles face à l’impuissance avérée d’un sarkozysme impuissant et d’un social-libéralisme timoré ou complice. 

    - afin de nous investir le plus efficacement possible au sein de la nouvelle majorité départementale qui se dessine autour d’une gauche réunifiée et à laquelle nous apporterons notre soutien critique et vigilant.

    9
    jean Louis Leleu
    Mercredi 27 Avril 2011 à 17:26

    Ce texte sur le projet d'incinérateur à Puy Long n'engage que son auteur à ce jour.

    Le Groupe GDF SUEZ, numéro deux français de l'environnement et cible des nationalisations décrétées en Bolivie, par Evo Morales vient «se faire du gras» sur Clermont-Ferrand.

     

    En France, Le groupe SUEZ (anciennement Lyonnaise des eaux) , grand spécialiste de l’appropriation du service public (concessions, affermages, délégations…) comme son rival VEOLIA, a convaincu les élus locaux de la nécessité d’un incinérateur dans le Puy de Dôme ; ceux-ci ont choisi la cuvette Clermontoise pour son implantation.

     

    Il s'agit là d'une commande du Valtom: syndicat pour la valorisation et le Traitement des

    Ordures Ménagères). Ce syndicat mixte regroupe la quasi totalité des syndicats de traitement des ordures ménagères du département du Puy-de-Dôme.

     

    En se référant à l'histoire des groupe SUEZ et VEOLIA, depuis la fondation de la Compagnie Lyonnaise des Eaux et de la Générale des Eaux1, la première question qui se pose immédiatement est : les élus du Valtom qui maintiennent envers et contre tout leur décision (surtout contre la population) sont-ils tous libres de leur vote au sein de cette assemblée?

    La seconde question qui se pose :Le simple citoyen que nous sommes a t il accès à tous les éléments du marché passé entre le Valtom et Suez ? Ce qui serait une nouveauté tout à fait exceptionnelle dans l'histoire de ces 2 multinationales?

     

    Le Puy-de-Dôme souhaite porter le flambeau de la lutte contre l’incinération des déchets ménagers. Il reste un des départements encore dépourvu de cet outil industriel.

     

    Par ailleurs La lutte contre ce procédé d’un autre siècle s’amplifie au niveau national.

     

    Depuis maintenant plus de vingt ans, l'agglomération Clermontoise a échappé à la construction d'un

    incinérateur d'ordures ménagères. Grâce à la résistance de ses habitants et particulièrement ceux des communes de l'est de l’agglomération, à la mobilisation exemplaire de ses docteurs, de ses associations... cette lutte est devenue emblématique d'une résistance de toute une population, à un mode de traitement des déchets ménagers que l'on veut lui imposer, l'incinération.

     

    Aujourd'hui, ce conflit rentre dans une phase délicate de démarrage du chantier et les opposants organisent la résistance en liaison avec quelques communes très engagées dans la lutte, Cournon d’Auvergne (2ème ville du département), Lempdes, Aulnat, Clermont-Ferrand. Une présence des citoyens est prévue sur un terrain voisin. Ce site en cours d'aménagement s'appelle le « village de résistance ».

     

    L’incinérateur, fabrique des poisons toxiques, brûle tout ce que l’on sait recycler alors que le prix des matières premières s’envole et il coûte 200 millions d’euros de plus (Investissement et fonctionnement) que les autres méthodes de traitement des déchets. Il commence à naître, nous pouvons et devons l’étouffer dans l’œuf.

     

    Il existe d’autres méthodes de traitement sans incinération. Elles respectent la santé, l’environnement et sont beaucoup moins chères. Clermont-Communauté en proposait une qui malheureusement s'adressait à Veolia, rival de Suez, mais qui a été rejetée par le tribunal administratif, à l’occasion d’une des nombreuses décisions qu’il a prononcées sur ce dossier.

     

    Nous sommes en légitime défense :

     

    • Légitime défense pour sauver notre santé,

    • Légitime défense pour sauver notre environnement,

    • Légitime défense pour éviter l’augmentation de notre taxe d’habitation (TEOM).

     

    Défendons-nous. Résistons tous ensemble.

     

    Le Préfet, le VALTOM et SUEZ Environnement abandonneront.

    • Pour l’abandon de l’incinérateur

    • Pour la sortie de Clermont-Communauté du VALTOM

    • Pour la révision immédiate du plan départemental de traitement des déchets Ménagers

     

    MANIFESTATION NATIONALE le samedi 14 mai sur le site prévu pour la construction de cet incinérateur!.

     

    Qui sont les partisans de l'incinération :

     

    • Outre le VALTOM et SUEZ, on peut compter parmi les pro-incinérateurs une partie d'élus locaux influents qui contrôlent les syndicats de communes, élus ruraux adeptes de la position « nimby », contents de se débarrasser de leurs déchets chez les autres. A noter que des secteurs entiers ne sont desservis que par la seule collecte de la poubelle grise.

     

    • Les pro-incinérateurs comptent aussi dans leurs rangs les élus communistes et républicains.

     

    • Parmi les pro-incinérateurs, on peut classer le préfet de région Patrick Stéfanini qui est sur le départ de la région Auvergne après avoir bien servi la cause de l'incinérateur.

     

    • Le conseil général, qui porte une lourde responsabilité dans ce dossier. Il a en outre l'obligation de réviser le PDEDMA d'ici juillet 2012. Une des raisons pour laquelle nous nous trouvons aujourd'hui dans l'impasse juridique incombe au Conseil Général, qui n'a pas révisé le plan départemental obsolète de 2002 malgré de nombreuses relances des associations et les obligations légales* qui l'y contraignaient. J-Y Gouttebel, président du Conseil Général s'est même dessaisi de la révision du plan au mois de juin 2010 ! La question de l'incinérateur a ainsi été très présente au cours des dernières élections cantonales. Le président du Conseil Général est très critiqué pour ne pas avoir révisé le PDEDMA, élément qui aurait indéniablement pesé dans la balance au cours des procédures juridiques. Il tente de se dédouaner en faisant prendre à son conseil une motion demandant un moratoire sur la construction de l'UVE (Unité de Valorisation Energétique), le temps de la révision du plan.

     

    Qui sont les opposants au projet :

     

    • Un collectif d'associations appuyé par 531 médecins. Le collectif contre l'implantation de l'incinérateur regroupe 19 associations du Puy-de-Dôme, comité locaux, associations environnementales, consommateurs, et certains partis politiques non cités...

    • Comme en 1990, un collectif de médecins s'est mobilisé pour dénoncer les risques sanitaires de cette

    usine d'incinération, dus aux dioxines et au cocktail de molécules dont les conséquences sur la santé

    sont loin d'être toutes connues.

    • Des communes de l'agglomération et Clermont-Communauté qui demande sa sortie du VALTOM

     

     

    Sur le plan juridique et dans l'état actuel des choses, il semble difficile d'empêcher le début des tra-

    vaux. Il faut signaler néanmoins, l'action menée par Clermont-Communauté pour demander sa sortie du

    syndicat du VALTOM. Notons une erreur manifeste de sous représentation de cette collectivité dans le

    VALTOM remontant à une période où tous les élus étaient d'accord sur le projet d'incinérateur. Alors que

    les 21 communes de l'agglomération Clermontoise comptent presque la moitié de la population du Puy-

    de-Dôme, Clermont-Communauté n'a seulement que 5 représentants (au lieu de 13) sur 28 ; en son temps, cette représentation semblait judicieuse...

    Le VALTOM refuse bien sûr d'honorer cette demande de retrait. La requête a donc portée au niveau du préfet, pro-incinérateur, qui a refusé à son tour. Cette procédure est donc aujourd'hui devant le tribunal administratif et pourrait être jugée d'ici quelques mois.

     

    A noter également l'obstination du VALTOM à maintenir son projet : imposer l'incinération à la population du bassin Clermontois et l'absence de dialogue qui en résulte. Clermont-Communauté dans le but

    de contraindre les élus du VALTOM à la négociation a cessé début 2011 d'accueillir sur son site de Puy-

    Long les déchets ultimes (poubelle grise) des deux syndicats les plus gros du VALTOM (Syndicats du

    Bois de l'Aumône et d'Issoire-Brioude).

     

    Par ailleurs Clermont-Communauté s'engage à payer un dédit de 20 M€ en cas d'abandon du

    projet, considérant que des projets alternatifs dont son projet (Ophris) étant beaucoup moins cher que celui de VERNEA, cela représenterait néanmoins une économie chiffrée à 150M€ pour la collectivité. Cette proposition est cependant assortie d’un clause non négociable, pour le Valtom, de traiter les déchets « en régie ».

     

    Des voix s'élèvent dans l'agglomération (maires des villes de Cournon et de Lempdes...) pour appuyer cette demande .

     

    Le projet actuel de l'incinérateur de Beaulieu est un projet du siècle dernier

    Entre 2002 et 2011 la donne a changé, les mentalités ont évolué L'activité du VALTOM et ses projets de traitements sont l'application du PDEDMA de 2002 qui est lui-même basé sur l'état des lieux, des techniques et des coûts des années précédentes. Bien des choses ont changé :

    • l’évolution de nos habitudes de consommation, la relocalisation de nos achats directement auprès des producteurs qui induit une diminution des emballages,

    • le retour des consignes, des cabas, paniers, sacs réutilisables etc...

    • l'éco-conception des produits qui devient une image de marque,

    • les outils pour le tri à domicile ou en centres industriels qui sont de plus en plus performants, avec l'arrivée de la troisième poubelle à fermentescibles (compostage, la méthanisation et les engrais verts).

    • la prévention et le recyclage devenus prioritaires, la responsabilisation des citoyens avec la pesée embarquée par exemple.

     

    Il faut enfin souligner que le contrôle des gaz à effet de serre est devenu un enjeu planétaire et que

    les coûts des anciennes techniques ont explosé.

     

    Les chiffres qui justifiaient l'incinérateur sont erronés.

     

    Les quantités récupérées par les collectes sélectives, 198400 tonnes/an, sont supérieures de 180 %,

    à ce qu'avait envisagé le VALTOM qui se trompait, dés 2002 (dans le PDEDMA) en les sous-estimant à

    70 800 tonnes/an. Il nous trompe encore en estimant à 158000t/an, le volume moyen pour les 10 à venir,

    soit encore 25% de moins que le chiffre actuel. Pourtant cette évolution (chiffres issus du rapport public 2009 du VALTOM portant sur les années antérieures) ne peut que s'améliorer encore, pour peu que les syndicats de communes, peu performants, fassent un minimum d'efforts.

     

    Bien sûr, dans le même temps, on constate une forte baisse (moins 30%) des ordures ménagères résiduelles vouées à la mise en décharge.

     

    Et des progrès du tri sélectif sont attendus

     

    Les Clermontois trient de mieux en mieux avec 45% de la valorisation du contenu de la poubelle. Dans ce domaine des progrès significatifs sont attendus, en tenant compte :

    - de la progression de la collecte en porte à porte des fermentescibles à Clermont-Co. et l'extension que l'on peut souhaiter aux autres syndicats,

    - d'une forte amélioration du tri suite à la mise en place d'une tarification incitative (légalement obligatoire à partir de 2014),

    - des améliorations techniques actuellement disponibles localement pour le tri et la valorisation imminente de tous les plastiques (tri optique dans l'entreprise délégataire « poubelle jaune+points propre » Echalier)

     

    On peut alors en conclure que les capacités d'accueil autorisées des ISDND (Installation de Sto-

    ckage de Déchets Non Dangereux) sont suffisantes.

     

    Cela est d'autant plus vrai si l'on respecte la réglementation en vigueur qui interdit la mise en décharge des fermentescibles, notamment des boues de station d'épuration.

     

    Ainsi l'objectif de 60 % des déchets valorisé est à notre portée pour les années à venir, ce qui disqualifie totalement l'incinération.

     

    Les coûts annoncés explosent

     

    L'évolution des coûts met en évidence la non maîtrise du contrat signé par le VALTOM, surtout suite à l'avenant n°1. Il s'avère ainsi que de 69 euros la tonne en 2006, le coût est actuellement à 109

    euros (soit 58% en plus) et dont l'évolution sur 20 ans évalue le prix moyen à 135 euros la tonne (soit

    95% en plus), selon l'étude du Bureau d'Études CALIA commandée par Clermont-Communauté.

     

    En fin de compte, le traitement par incinération est nettement plus cher que les autres, surtout si l'on considère que les mâchefers devront être mis à terme en décharge (certains départements refusent déjà leur utilisation en technique routière pour raison environnementale) ce qui n'a pas été envisagé par le VALTOM.

     

    L'utilité véritable de l'incinérateur prévu par le VALTOM est ainsi remise en cause.

     

    L'incinération est en 2011 une technique totalement dépassée. En dépit du bon sens, elle détruit des matériaux qui doivent être recyclés aujourd’hui car ils constituent dès maintenant de nouveaux gisements de matières premières. Il y a là un véritable conflit d'intérêt.

     

    Il se pose indéniablement un problème de PCI (Pouvoir Calorifique Inférieur) à ces tonnages à incinérer du fait du recyclage du papier/carton et des plastiques qui ne peuvent plus jouer leur rôle de combustible.

     

    Pour pallier à ce problème de pouvoir calorifique et de vide de four, le VALTOM prévoit, dans son avenant adopté en automne 2010, le recours à des DIB (Déchets Industriels Banals) non prévus dans le projet initial. Ce qui est scandaleux, car ces déchets, parfaitement recyclables, vont être achetés moins cher que leur coût d’incinération ! C'est donc l'usager/contribuable qui devra combler la différence.

     

    De plus, il est tout aussi absurde de vouloir transporter en camions tous les déchets du département sur un seul point de traitement et de gaspiller ainsi de l'énergie que le Grenelle de l'environnement préconise au contraire d'économiser. Le traitement des déchets autour de bassin de vie s'impose autour du concept de recyclerie/ressourcerie, de l'équipement de méthaniseurs et d'aire de compostage avec les créations d'emplois qui seraient induites au lieu du très petit nombre de techniciens nécessaires au fonctionnement de l'incinérateur et qui n'auront même pas le droit d'habiter sur place, pour des raisons de santé sans doute!

     

    En conclusion, il serait injuste de faire pâtir les citoyens de l'agglomération qui trient, des rejets polluants de l'incinérateur. Il est tout aussi injuste de considérer les habitants d'autres secteurs comme des citoyens de seconde zone privés des moyens modernes de tri (toujours avec la seule poubelle grise !) et des filières d'emplois qui vont avec.

     

    Tout cela pour le plus grand profit de multinationales qui s'accaparent le bien commun, au détriment de la régie publique au service des citoyens.

     

    C'est aussi une lutte contre la paresse intellectuelle qui consiste à brûler tout ce qui nous fera défaut quand il n'y aura plus ni pétrole, ni gaz naturel, ni matières premières.

    Jean Louis Leleu

    1Histoire Secrète du Patronat de 1945 à nos jours ou Le Vrai visage du Capitalisme Français (sous la direction de Benoit Collombat & David Servenay avec Frédéric charpier, Martine Orange, Erwan Seznec)

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